L’eau de Cologne: aqua bon ?

Allez-vous croire cela ? Canard Langlais partit rejoindre son amoureux Canard Lorient à Colonia Claudia Ara Agrippinensium… autrement dit Cologne. Et cela même alors qu’il venait de décrocher un emploi chez Cane Actuelle au coeur battant parisien recouvert de sa nouvelle et audacieuse canarpée. Pouvait-on encore parler d’aventures parisiennes ? Le lecteur en jugera par la suite.

A la rédaction de Cane Actuelle:

– Vous avez de la chance, Cologne recèle de jolis coin-coins, lança un canard vaniteux. La directrice ne devrait pas tarder à arriver. Je m’en vais de cette palme la quérir.

Vous pourriez vous demander: comment notre héros Langlais s’était-il débrouillé pour obtenir un poste au service culturel de ce canard (ndlr: nous parlons ici de l’hebdomadaire) ?

Répondant à un appel d’offre sur le meilleur titre d’article, il s’était inspiré de celui-ci: le cassis nous laisse bouche… baie !….

http://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/bienfaits-sante-du-cassis-00774

….. pour inventer celui-ci: L’eau de Cologne: aqua bon ?

Le calembour plut fortement à la rédaction. Deux jours plus tard, notre rédacteur était embauché.

Langlais vit une cane mince comme un fil,affublée d’une mouche sur la joue à gauche de son bec, s’approcher de lui.

– On dirait que vous mordez à l’hameçon, Monsieur Langlais ? dit la cane sur un ton sulfureux, laissant s’échapper une dernière bouffée de sa cigarette du bec.

– Hem… Canard Langlais. Bonjour! Et vous êtes ?

– Cane Apech, directrice en chef de Cane Actuelle. Enchantée, Monsieur Langlais.

Les premières rencontres avec la directrice étaient-elles toujours aussi torrides ? Torrides… non ! Canard Langlais fit rapidement comprendre à ce joli bec que son créneau était les canards venus d’Orient. Les relations restèrent courtoises, bien entendu.

Lecteurs passionnés que nous sommes tous de Cane Actuelle, nous voulons en savoir plus sur ce sujet métaphysique, qui nous empêche de trouver le sommeil – L’eau de Cologne: aqua bon ?

Réponse dans le prochain numéro !

L’Opéra de Canne Sous

Vous n’aviez pas entendu parler de Canard depuis plusieurs mois ? Les chroniques l’avaient oublié. Celui qui était devenu célèbre à la rédaction du Journal Lemonde, à l’AFC et chez Canard+ a quitté la scène subrepticement le temps de quelques mois. Pourquoi ? Sans doute pour quelque raison obscure, voire inavouable. Ne nous tracassons pas à essayer de comprendre.

En ce samedi soir du 13 juin 2015, soit exactement 5 jours avant l’appel du 18 juin, mais aussi exactement 30 jours après l’Ascension, Canard réapparut tel un Christ ressuscité dans le 11e arrondissement, à l’entrée de la Comédie Nation, haut lieu de gala parisien. Canne Assucre, une ancienne collègue de Canard+ devenue photographe pour le compte d’une gazette locale, le surprit accompagné de son compagnon Canard Lorient, suivi de Canard Leplumé. Elle alla à sa rencontre, abasourdie:

« Canard Langlais, vous, ici ?! Qui donc vous accompagne ? Il me faut les noms pour Paris Mâche ! »

Notre ami Langlais l’ignora-t-il par mépris ? Ou était-ce pour protéger ses amis ? Sans un regard en coin-coin, sans changer sa démarche, il gagna le porche du théâtre puis entra toujours suivi des deux autres. Ce que Canne Assucre ignorait aussi, c’est qu’ils étaient tous venus admirer leur ami et comédien Huppe Tigrou dans une représentation en français de l’Opéra de Canne Sous, une pièce du vénérable canard de théâtre Canard Lecasse.

Canne Assucre avait tout de même réussi à prendre deux clichés. Sur l’un d’entre eux, on y voyait Langlais tenir l’aile de Lorient. Suffisamment de matériel pour faire un article…

Quelques jours plus tard, lors de la sortie du nouveau Paris Mâche, quelle ne fut pas la stupéfaction de notre ami Langlais: il faisait la première de couverture ! Le journal titrait: « Canard Langlais : Le mariage et le couple m’ont toujours fait fantasmer ». En voilà bien des manières, pensa Langlais agacé. Tout ça pour en tirer peut-être quat’sous…

Canari Winter

Une année… Une belle année. L’hiver est arrivé dans les rues de Paris, balayées par un vent glacial sifflant les airs de la Taïga russe…
– Vous faites erreur, Canard, on ne peut pas dire qu’il fait un froid de canard ces derniers temps à Paris !
– En effet… J’aimerais qu’il fasse très froid. C’est une raison de plus pour me blottir contre mon Canard. Lui a toujours chaud !
– Ohhrouuuu rouuuu ! Fit Pigeon Lamoureux, ne pouvant s’empêcher de roucouler.

Notre ami Langlais avait rencontré Canard Lorient il y a bien dix mois de cela. Dix mois au cours desquels ils s’étaient rapprochés, ils avaient voyagé, ils avaient ri ensemble. Dix mois sur des rythmes ternaires joyeux, gais, entraînants dans ce décor qu’est Paris ! Dix mois d’une valse viennoise, d’une canarhapsodie roumaine, de violons tziganes à tous les coin-coins de rue.

De Spring à Winter, tout est allé très vite… Canard épris incompatible avec Canard écrit ? Et s’il y avait une bonne résolution à prendre pour 2015 ? Canard doit-il reprendre la plume et se lancer dans la mare ? Notre ami Langlais est-il voué à vivre sans intimité, chacune de ses frasques, de ses pensées, de ses envies se retrouvant sur ce blog ? Le personnage de fiction ne vit que par son auteur…

A tous les lecteurs de Canard Langlais, un très joyeux Noël, et à très bientôt en 2015.

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Canard Langlais nouvelle effigie de Colverignon !

Colverignon, grande marque de prêt-à-porter, travaille de pair avec notre ami Langlais: la palme de Canard se retrouve désormais dans toute la marque !

Vous êtes fan de Canard Langlais ? N’attendez plus et allez vous procurer ce pull à son nom ! Dans la boutique du Faubourg St-Antoine, un mannequin à l’effigie de Langlais trône dans l’entrée de la boutique. Les lecteurs en conviendront, c’est encore une (belle) victoire de Canard !

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Canari spring

Le printemps refait son apparition sur notre Lutèce adorée. Qu’il est bon de se promener dans les jardins de la capitale sous un ciel bleu et des magnolias bourgeonnant de plaisir !… Qu’il est bon de s’y promener, certes oui, mais y roucouler à deux, c’est encore mieux !

Notre ami Langlais déambulait au rythme des escargots près du bassin du Palais-Royal, toutes plumes dehors, palmes encore humides de cette première trempette primavière (NDLR: primavera est tellement plus beau que printemps !). Soudain, un canard distrait trottant comme un dindon heurta Langlais et trébucha !

– Pardon, pardon, s’enquit de dire le canard distrait.
– Je vous en prie, c’est moi qui m’excuse, je vous ai malencontreusement fait un croche-palmes, dit Canard tendant son aile à l’autre pour l’aider à se relever.
– Merci. Je suis Canard Lorient.
– Enchanté. Mais vous ne semblez pas être pas de Lorient, à l’accent.
– Non, je n’ai de français que le nom. Je viens d’Europe orientale.

Notre ami Langlais, qui lui n’a d’anglais que le nom, sentit son cœur palpiter aux dires de ce canard étranger. It’s a sign ! Meg Ryan dans Sleepless in Seattle. Canard ne sut plus que faire, se sentit gêné puis rougit, puis lança:

– Nous pourrions converser ensemble. Je vous raconterai la France, vous me raconterez l’Orient…

C’est ainsi que notre ami Langlais passa un après-midi exceptionnel aux côtés de Canard Lorient. Les magnolias bourgeonnaient, et dans les cœurs de nos canards, c’est peut-être une histoire merveilleuse qui allait fleurir… affaire à suivre.

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Canard fête 2014… comme il se doit

Notre ami Langlais se souvînt de son réveillon de la Saint-Sylvestre de 2011. Il s’était alors retrouvé propulsé en 1937 par on ne sait quel mécanisme spatiotemporel. La vie vous réserve parfois de sacrées surprises, non ? C’était décidé, ce réveillon, il ferait sobre. Pas de tralala, pas de danse jusqu’au bout de la nuit, pas trop d’alcool pour garder la maîtrise de ses ailes et ne pas piquer du bec.

Le lecteur assidu de ce blog – s’il en existe – peut-il croire une seconde telle décision de Canard ? Non !

Canard se connaîssait-il donc si peu ? Il proposa un réveillon entre amis. Huppe Tigrou, Pigeon Lamoureux, Canard Leplumé, Canard Lemonde, Cane Ulard (son ancienne chef chez Canard+)  et lui-même fêteraient la nouvelle année autour d’une fondue au fromage (moitié gruyère, moitié vacherin) chez lui.

Tigrou arriva le premier, quatre bouteilles de fendant valaisan sous les ailes. Ce vin est complice de la fondue suisse, assura-t-il à son ami Langlais. Si tu y ajoutes de la noix de muscade et ensuite trempes le bout de pain dedans, c’est juste magique. Canard Leplumé arriva avec des baffles, histoire de mettre un peu de musique traditionnelle de Jodler. Pour marquer le coup, il avait dégoté une bouteille de Jägermeister collector dans une boutique tyrolienne du 10e arrondissement de Paris. Pigeon Lamoureux arriva avec des bonbons Ricola et des bouquets d’Edelweiss fraîchement cueillies. Il rentrait tout juste de voyage, d’Interlaken.

Toute la maisonnée passa alors à la cuisine, il fallait commencer la préparation de la fondue: râper le fromage, hacher finement l’ail. Plop ! Huppe Tigrou avait débouché la première bouteille de fendant.

Est-il encore besoin de préciser que l’apéritif du 31 décembre se fait sans foie gras ? Vous conviendrez que manger du foie gras quand on est soi-même canard n’est ni recommandé ni recommandable. Canard avait préparé l’après-midi un carpaccio d’aubergine au parmesan florentin. Une régalade, petite merveille culinaire.

On sonna. Cane Ulard fit son entrée en boa et plumes comme à son habitude. Elle dévoila de son plumage une caisse de champagne et deux bouteilles de vin blanc, de l’Apremont d’un petit viticulteur de ses amis, non loin du Mont Revard. Dans la foulée, Canard Lemonde arriva aussi avec deux belles bûches pour le dessert. Plop ! La troisième bouteille de fendant tressauta sous le coup agile de Tigrou. La fondue était prête, on pouvait passer à table.

Une odeur embaumée d’alcool se dégageait du caquelon. Bientôt toute la pièce se retrouva embuée de vapeurs alcooliques. Notre petit peuple attablé était bien. Il faisait bien chaud.

Au dessert, après quelques shots de Jägermeister, tout le monde était gai et Tigrou proposa une sortie dans un café authentique dans une ruelle isolée du 3e. Il était tout juste minuit. Lorsqu’ils entrèrent dans le lieu, le Gramophone, la foule chantait à tue-tête ce n’est qu’un au revoir… Soirée moderne, qu’ils titraient sur l’affiche à l’entrée ? Pourquoi ces gens étaient-ils habillés de tutus et redingotes ?

5…. 4….. 3…. 2…. un….. les confettis tombèrent du plafond. Les gens s’embrassèrent, une communion de la foule comme on en voyait peu de nos jours conquit notre ami Langlais. Il se laissa aller à la fête et commanda avec ses amis un gin fizz. L’orchestre était fabuleux, jouait des airs de polka.

Plus tard dans la soirée, un homme s’installa au piano et entama un morceau aux allures orientales. Canard reconnut alors la Gnossienne n3 de Satie. C’était magique, joué divinement bien. Le jeune homme fut applaudi par la foule alcoolisée. Canard l’interpella:

– Vous jouez si bien la Gnossienne ! Bravo !
– Pardon ?
– Je vous félicitais pour votre interprétation de la Gnossienne… Quel est votre nom ?
– Je m’appelle Erik. Erik Satie.

Les quelques secondes qui suivirent cet échange parurent très longues à notre ami Langlais. Etait-il dans un rêve ? Pince-moi, dit-il à Pigeon. Et non, il n’était pas dans un rêve.

Quatre heures sonnèrent à l’orchestre. La musique se fit entendre grésillante à l’autre bout de la salle. Là-bas, un gramophone doré splendide lâchait une musique de variété entraînante. Notre petite troupe dansa jusqu’à six heures du matin.

Lorsqu’ils se réveillèrent, ils étaient étendus sur les marches d’un hôtel particulier. Où était donc ce bar, le Gramophone ? Tigrou lui-même n’en avait plus aucune idée.

Nom d’un foie de canard ! La nuit de la Saint-Sylvestre réserve bien des surprises…

Canard en chasse contre l’hétéronormalité !

Canard s’indigne des hétéronormes de la société humaine.

Assis au café des moeurs, table 38, un très beau canard à la plume orangée pour serveur. La table d’à coté, un melting pot générationnel composé de 3 niveaux: enfant – parents – grands-parents. Notre ami Langlais surprend la conversation suivante:

– Tu te souviens, fiston, lorsque tu étais à la mer l’été dernier, en photo avec les monitrices le dernier jour de classe de mer ?
L’enfant de 5 ans de regarder ses parents.
– Ah oui, nous avons vu la photo, dit la grand-mère, quel succès il avait avec ces dames, le petit !
L’enfant de sourire en regardant sa grand-mère.
– C’est bien, ça. Continue à avoir ce succès avec les femmes, lance le grand-père !
(…)

Les plumes hérissées, Canard but son café de travers puis toussa. Comment pouvait-on imposer un schéma aux autres et à cet enfant, de la sorte ? La photo en question n’est-elle pas elle-même l’application du schéma hétéronormé des parents sur leur enfant ? Après tout ce sont les parents qui choisissent et interprètent les clichés de leurs enfants.

Un deuxième point choqua également Canard : l’image de vainqueur que l’on confère à celui qui a du succès avec les femmes… L’idée sous-jacente que l’homme doit être entouré de femmes, vivre avec une femme pour être heureux et accompli. Un challenge imposé par la société humaine de façon presque inconsciente à ses membres. Cela fait bien longtemps que nous autres anatinae sommes affranchis de ces clivages de genre !

Pourquoi presque inconsciente ? Sans doute parce que certains humains sont conscients du schéma hétérosexuel. Si certains en sont conscients, il est à la portée de chacun d’en prendre conscience.

Canard imagine alors un monde meilleur où une photo ne serait qu’une photo: un enfant et ses monitrices serait un enfant recherchant la protection, l’amitié, la complicité d’adultes avec qui il vient de passer une semaine de vacances et non un renouvellement de contrat de futur hétérosexuel. Un monde où une situation usuelle impliquant homme et femme ne serait pas interprétée automatiquement comme une relation de force, une tension où le besoin de plaire, de parader prime. Enfin, si ces souhaits restent trop exigeants pour la cervelle d’humain, un monde où l’éventualité que l’image de la femme soit remplacée par celle de l’homme ou celle de l’homme par la femme soit acceptée.

En bref, Canard dit non à l’hétéronorme ! Non au rabâchage d’hétéronormes dès le plus jeune âge ! Humains, laissez nos canetons grandir en paix !

Huppe Tigrou

Canard Langlais se rendit un soir de semaine au TEC (Théâtre de l’Elysée Canard) pour y écouter un pianiste célèbre, accompagné de son ami Pigeon Lamoureux. A la pause, alors que la discussion roucoulait bon train, un oiseau rare interrompit la conversation: « Excusez-moi, Messieurs,  je crains que vous FASSIEZ fausse route en ce qui concerne le dernier Rondo, rondement joué selon moi ! »

Canard dévisagea l’oiseau, puis voulut en savoir plus: à qui avions-nous l’honneur ?

L’oiseau tigré répondit: mon nom est Huppe Tigrou.

Huppe Tigrou avait un plumage tigré et très soyeux. Quelques plumes dans tous les sens sur sa tête qui le rapprochait de l’espèce des huppes fasciées vivant sur le plateau de Wagram en Basse Autriche. Il mit un macaron à la tomate dans son bec.

Canard lança: « si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes… » mais déjà le macaron était avalé et Huppe Tigrou de dire en souriant: « je vois que nous avons les mêmes classiques. »

Les trois oiseaux discutèrent et rirent jusqu’à ce que la cloche tinta. Une image de la diversité de la population parisienne ? Quelque part sans doute, oui.

Plus sur les huppes fasciées par ici !

Crise de foie de canard…

Canard Langlais, à peine rentré de New York, contacte son ami Canard Leplumé. On est dimanche, et c’est curieux, Leplumé d’habitude au taquet ne décroche pas le combiné. Langlais, inquiet, lui envoie un ePigeon voyageur pour prendre des nouvelles.

Deux heures plus tard, ePige de Leplumé à Langlais: « Ah Canard j’étais à une soirée chez un ami Colibros (NDLR: Colibri, réseau social très connu, où bon nombre d’oiseaux échangent leurs points de vue et états d’âme) et j’ai beaucoup trop bu… »

Arf, dans quel état s’était donc mis Canard Leplumé ? On sait combien un foie de canard est fragile…

Canard pose pour Rubateub (c)

La rencontre avec Zach Efron donna une certaine célébrité à notre ami Langlais. Un ami photographe new-yorkais de Zach lui proposa de poser pour la marque le Slip Français, « ils font une nouvelle série appelée Rubateub », dit le canard photographe à Langlais avec un joli accent américain. Rubateub ? Qu’es aquò ? Demanda Canard interloqué. Il s’agit d’un ruban cache-sexe, très tendance en ce moment sur Park avenue, New York. C’est inspiré tout droit de la post-Renaissance italienne et du beau berger Pâris ! Passez donc à mon atelier la semaine prochaine, ajouta Canard Lenouillorgay. Nous prendrons les clichés, j’ai reconstitué un décor des plus canardesques.

Jamais pareille affaire ne fut si rondement menée. Canard savait-il seulement à quoi s’attendre ?

Arrivé à New York, Canard se rendit à l’appartement de Zach, au coeur de West village, Cornelia street. Zach le rejoindrait depuis Los Angeles dès que possible.

Canard Lenouillorgay avait son atelier un peu plus haut dans le quartier de Chelsea, 18e rue, à deux palmes du fameux marché. C’était un de ces appartements aménagés en loft, avec vue sur l’Empire State building et la High line. Quelle ne fut pas la surprise de Canard lorsque la porte de l’atelier s’ouvrit: Canard Lenouillorgay était nu, un ruban venu d’on ne sait où venait cacher les parties intimes. Il faisait aussi une chaleur infernale.

Vous devez être le beau Canard Langlais ? Zachanari a bien de la chance, lâcha Lenouillorgay le regard contemplatif. Que prenez-vous à boire ? Je peux vous proposer un thé caffeinfree ou un shot de vodka framboise. Nos lecteurs savent déjà ce que Canard commanda, pas vrai ?

Mis en condition, Canard n’eut aucun problème à jouer au mannequin. Rubateub lui allait divinement bien ! Divinement est le mot de la situation: cet accoutrement n’est-il pas celui des dieux et demi-dieux ? Canard Lenouillorgay fit de superbes clichés (cf. plus bas), de quoi booster les ventes de Rubateub et rendre heureux les marketeurs du Slip Français. A quand la version américaine de Rubateub (c), Cockeribbon (c) ?

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